Au début du vingtième siècle, dans le village de Celvain, vivait une jeune fille nommée Augustine Sylvestre . Aucun homme ne savait resister à ses charmants yeux bleux et sa bouche en forme de coeur. Elle passait la plupart de ses soirées à la taverne du village, oú, soir après soir, elle rencontrait de beaux jeunes hommes. Elle passait la nuit avec eux à boire et à rire et quand finalement la taverne commencait à se vider, elle quittait le sourire aux lèvres. C'était par contre très rare qu'elle revoyait ses prétendants.
Le lendemain d'une nuit particulièrement bien arrosée, des coups à la porte la reveillèrent. Elle dévala les escaliers. Étonnament, elle reconnu l'inconnu à la porte. C'était sa "victime" de la veille. Elle lui sauta dans les bras mais il la repoussa aussitôt, lui annoncant son départ imminent vers les pays du sud. Le jeune homme avait lui aussi la réputation d'un charmeur qui faisait tomber les damoiselles. Elle lui fit quand même promettre de revenir.
Cela ne faisait pas que deux jours et Augustine n'arrivait pas à sortir sa dernière conquète de son esprit. Elle courut vers la La Forêt de Celvain . Après quelques heures, un homme très séduisant apparut de nulle part, lui annonçant qu'il avait succomber à sa beauté. Une force invisible empêchait la belle jeune fille de partir. Il lui dit ensuite qu'il était un démon et que si elle lui donnait deux semaines pour la séduire, mais qu'elle ne tombait pas, elle pourrait ravoir son bel ami. Cependant si elle tombait, son âme serait à lui. Elle accepta sa proposition. Avec sa magie, le démon fit apparaitre un dome de glace avec une table et deux chaises. Le plancher de neige n'était même pas froid. Il s'assirent, se mirent à discuter et, lentement mais sûrement, ils tombèrent amoureux.
Enfin, la dernière journée du pacte arriva. Le jour touchait à sa fin. Il prit la belle jeune fille dans ses bras, approcha son visase du sien et, pour la quatorzième et dernière fois, il lui demanda si elle l'aimait. Elle eut a peine asses d'espace pour lui chuchoter que non. Elle ne se croyait pas elle-même. Le démon disparut.
Le soir même, à la taverne, la belle Augustine, encore confuse, apercut son amour discutant avec le maire . Elle l'entendit alors dire à Jacques Celvain que si ce n'était pour l'argent qu'un mysterieux homme lui avait donné, il ne serait jamais revenu. La pauvre fille s'enfuit en pleurant dans la forêt.
Depuis ce temps, on peut voir , à chaque semaine, Augustine, se dirigeant en larme vers l'endroit où, il y a si longtemps, elle a rencontré un démon qui lui vola non pas son âme, mais son coeur.