Wiki Celvain
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À l'hiver 1937, Jacques Celvain, le maire du village de Celvain, un petit village rempli d'environ cent habitants, envoya deux bûcherons au camp, en périphérie du village. Ils s'y rendaient afin d'aller bûcher du bois pendant un mois.Vincent Frovier, un homme âgé de 52 ans avec une barbe bien fournie et Jean-Marie-Sébastien Brown-Gagnon, un autre bûcheron un petit peu plus jeune étaient les élus. Ils étaient contents d'y retourner une deuxième fois et rien ne les effrayaient.

Un soir, les deux hommes étaient fatigués et Vincent souffrait de sa morsure à la jambe, causée par un loup il y a quelques années. Jean-Marie-Sébastien décida de partir seul pour aller chercher du bois, afin de chauffer la cabane. Deux heures plus tard, Vincent commença à s'inquiéter. Son coéquipier ne revenait pas et c'était interminable. Il se dit qu'avec le froid, Jean-Marie avait du prendre son temps , car ses membres devaient être au ralenti et qu'il reviendrait dans peu de temps. Donc,il décida d'attendre encore un moment.

Après un court moment d'attente,Vincent décida d'aller jeter un coup d'œil dehors. Il ouvrit la porte. Il faisait beaucoup trop froid et sa jambe lui faisait terriblement mal. Il ne pouvait pas partir à la recherche de son compagnon.

Le soir même, pendant un moment, il fut désespéré. Il ne voulait pas périr seul dans la cabane pour le restant du mois. Il fit donc appel au diable. Il lui demanda de l'aider. Le diable proposa un arrangement. Advenant que le diable réussit,Vincent devrait garder le silence à tout jamais. Par exemple, si le diable perdait, Vincent ne retrouverait pas son ami, mais le diable disparaîtrait et il pourrait garder la parole.

Après avoir conclu l'entente, le diable partit à la recherche de Jean-Marie-Sébastien. Vincent n'avait pas prévenu le diable de la présence de la rivière autour de la cabane. Malheureusement, l'esprit du mal tomba dans la rivière et abandonna la recherche. Il avait beaucoup trop froid pour continuer.

Trempé de la tête aux pieds et gelé jusqu'à en mourir, le démon fit son apparition dans la cabane. Il avait les mains vides. Pas de traces du coéquipier. Le diable avait perdu. Sur un coup de vent, il sortit de la cabane et disparut à tout jamais.

Depuis ce temps, le 10 février, à toutes les heures, on peut entendre un souffle; celui de Vincent, aujourd'hui mort, qui est soulagé de ne pas avoir perdu la parole, mais triste de ne pas avoir retrouvé son coéquipier.

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